lundi 21 mars 2016

Mon anniversaire de moitié d'année au festival national Jesús María - Vacaciones 2016

13-14 janvier 2016

Je n'aurai pas pu rêver mieux comme fête d'anniversaire de moitié d'année d'echange.


Exactement cinq mois plus tôt, je saluais mes parents devant la zone d'embarquement à l'aéroport de Paris.
Le sourire aux lèvres, je m'envolais vers la plus belle expérience de toute ma vie. Est-ce que je m'en doutais ? J'étais loin d'imaginer cette vie que je me suis construite ici.

C'est ce même sourire qui éclairait mon visage cette nuit du 13 janvier 2016.



Est-ce que je pensais que 5 mois plus tard, jour pour jour, j'en serai là ? Une petite française au milieu de 170 milles argentins à danser et chanter dans les gradins du festival national Jesús María, des étoiles dans les yeux.





Ce n'est que vers deux heures du matin, lorsque j'ai regardé l'heure sur mon téléphone que j'ai remarqué que c'était mon anniversaire de moitié d'échange.

"J'en suis à la moitié. 5 mois sont passés, il m'en reste 5."


Aujourd'hui, quand j'écris ça, il ne m'en reste plus que 3.
C'est dingue comme le temps passe vite. Ou lentement, je ne sais pas. Mais peu importe...



Le festival Jesús María est composé de deux parties.




La première partie "el doma" est la compétition à cheval. Chaque cavalier doit rester le plus longtemps possible sur un cheval non dompté entre 8 et 12 secondes. Il y a plusieurs catégories: avec selle, sans selle... C'est très impressionnant. Vous pouvez regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=yLcYaURNJ54


Vous allez surement remarquer dans cette vidéo que tout le monde est habillé avec les habits traditionnels, même les enfants. Ce qui donne encore plus de charme à cette ambiance que je ne retrouverai jamais en France.









La deuxième partie "el folklore" est le concert. Il y a eu de nombreux chanteurs mais celui que tout le monde etaient venus voir, ce soir là,  est Abel Pintos. LA star du moment en Argentine. Tout le monde connait ses chansons par coeur. Tout le monde chantait. Les jeunes filles, les petits garçons, les vieilles dames, les papas, les grand-pères... Tout le monde sans exception connaissait les paroles. Sauf moi... Mais je chantais quand même ! 

 



Quand le festival s'est terminé, nous avons mangé à une terrasse, un plat typique, le "locro" vraiment très bon !  Et nous sommes rentrés en bus jusqu'à la maison. 

Ce fut une nuit extraordinaire. 

(avec ma mère argentine et ma tenue traditionnelle)

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